Le travail d’Alexandra Goinvic se construit à partir de matériaux naturels, tels que le bois, l’osier, la terre, le bambou, la pierre ou l’acier. Toute la matière qu’elle récolte est issue de cueillettes, de promenades et de rencontres, rendant ainsi compte des territoires traversés tout en révélant l’histoire de ceux-ci.
Portant son attention sur les "délaissés", à l’échelle locale, la designer réutilise la matière afin de lui donner une seconde vie. L’artisanat a également une place très importante dans sa pratique car pour elle, "faire, c’est penser". Une fois les outils et la matière en main, elle compose. L’objet n’est pas figé, aucune forme n’est définitivement fixée. Tout peut encore être assemblé, combiné, associé. Dans la pratique d’Alexandra Goinvic, le design devient intuitif.

Alicia Le Roux développe sa pratique du design dans une approche de médiation entre humains et non-humains à travers des dispositifs sensibles et symboliques dans l’espace urbain, naturel, agricole, mais aussi médical. Le dessin et la maquette sont au centre de son processus de création.
Capables d’avoir des relations sociales avec nous, certains animaux ont appris à nous faire confiance, à exister à nos côtés, à communiquer avec nous, à comprendre des règles partagées. C’est sur la base de ces capacités qu’Alicia Le Roux cherche à construire, ou reconstruire, nos relations avec tous les animaux. C’est une idéologie qu’elle nomme "coanimalité". Cette notion induit donc une coexistence, un respect, un compromis. C’est à ce point précis que le design intervient.

La pratique de Brendan Cornic tend à placer l’usager au centre du processus de conception et de production de son environnement. Cette démarche est en grande partie appliquée aux domaines de l’aménagement intérieur et du micro habitat, avec notamment un axe fort dédié à l’optimisation d’espaces de vie réduits. Dans cette optique, il s’est spécialisé dans l’élaboration de dispositifs adaptables, pliables, modulables ou transformables.
Brendan Cornic se positionne également vis-à vis des ressources mobilisées dans ses projets, avec une approche basée sur l’emploi de matériaux de récupération. La collaboration avec les recycleries ou les communautés Emmaüs sont par exemple intégrées dans son processus de conception.